Le transport fluvial néerlandais traverse un malaise. S’ajoutant à la situation surcapacitaire structurelle caractérisant le secteur depuis longtemps, les acteurs subissent de plein fouet le ralentissement économique. Cette conjoncture touche en particulier les transports de charbon ou de minerai sur la Moselle, dépassant les 1 500 t. L’arrêt d’exploitation de plusieurs aciéries dans le bassin de Liège, annoncé récemment par ArcelorMittal, assombrit encore les perspectives. Moins atteints par ce marasme, les transports agricoles se maintiendraient à niveau. Au global, la flotte fluviale néerlandaise comprend 3 200 bateaux. Les trois quarts des mariniers sont des entrepreneurs individuels. Malgré sa taille modeste, le secteur souffre par ailleurs d’un manque de représentation professionnelle évident. Jusqu’à récemment, au moins six organisations ont coexisté. Aujourd’hui, on en compte deux. Une de trop selon le ministère en charge des affaires fluviales qui a nommé voici quelques mois un négociateur dont la mission est de faire parler le secteur d’une seule voix.
Pré & post acheminement
Manque de perspectives pour le trafic fluvial
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