Alpha Commodities, un courtier international spécialisé dans le commerce mondial du sel, espère faire de Cherbourg un port d’éclatement pour le nord et l’ouest de l’Europe. Son trafic de sel via Cherbourg pourrait atteindre les 500 000 t à 600 000 t par an. Déjà, à la suite d’une première livraison de 72 000 t au début du mois de septembre, un second navire de type Panamax chargé de sel est attendu pour le mois de novembre. C’est du moins ce qu’annonce David Setton, le président d’Alpha Commodities. Le courtier, implanté en Israël, au Royaume-Uni et aux États-Unis, estime exporter chaque année à travers le monde 2 Mt de sel venu d’Égypte, d’Australie, d’Italie et du Brésil. Il considère que Cherbourg est « bien placé » pour développer un trafic à destination des pays européens et de l’industrie chimique. Une partie de son stock devrait également être revendue pour le salage des routes cet hiver. Sur le port de Cherbourg, David Setton a installé une machine entièrement automatisée chargée de mettre le sel en sac de 25 kg. L’appareil a été loué à une entreprise britannique. La SAS Port de Cherbourg, le gérant du port de Cherbourg, se félicite de cette nouvelle activité même si, à la suite de l’échec de son terminal charbonnier offshore, elle a désormais choisi la prudence avant de communiquer.
Ports
Le port veut développer le trafic de sel
Article réservé aux abonnés