Dans l’ensemble, le trafic maritime du port scaldien s’est bien comporté au cours du troisième trimestre. À fin septembre, le score global est de 142 Mt, ce qui représente une croissance de 7,5 % en comparaison avec la période correspondante de l’année précédente. Néanmoins, cette croissance a enregistré un ralentissement au cours du troisième trimestre. En effet, à fin juin, la progression est de 10,4 %.
C’est surtout dans le secteur des conteneurs que ce ralentissement s’est fait sentir. Ce trafic atteignait 79,2 Mt, en hausse de 2,7 % (contre + 3,4 % fin juin). En termes d’EVP, il s’agissait de 6,5 millions d’unités, soit une progression de 3,1 % (contre + 4,3 % fin juin).
La progression du trafic est surtout portée par le secteur des vracs avec 50,1 Mt (+ 14 %). Dans ce contexte les vracs liquides sont intervenus avec 35,6 Mt, en hausse de 21,6 %. Les chimiques sont en progression de 9,1 % à 8,67 Mt et les dérivés du pétrole de 31,3 % à 23,15 Mt. Côté vracs secs, il y a eu un recul de 1,2 % à 14,47 Mt. Les minerais de fer sont en recul de 9,9 % à 2,18 Mt, les engrais de 2,3 % à 3,47 Mt, seuls les charbons avec 3,99 Mt et les grains avec 0,79 Mt sont en hausse de respectivement 2,9 % et 13,8 %
Situation assez paradoxale compte tenu des problèmes en matière de flexibilité de la main-d’œuvre portuaire, le trafic du conventionnel est en augmentation de 16 % avec 9,7 Mt. Il y a une forte progression des fers et aciers, de 37,3 % à 6,5 Mt. Les fruits, avec 1 Mt augmentent de 2,3 %. Les bois affichent une progression de 55,9 % à 250 000 t. Enfin, le papier et la cellulose sont toujours en recul de 33 % à 560 000 t.
Quant au trafic roulier, il a atteint 3 Mt (+ 11,3 %). Les voitures avec 772 836 unités ont progressé de 15,2 %.
L’impact de l’arrêt du haut-fourneau à Liège
Selon la direction du port d’Anvers, la décision d’ArcelorMittal d’arrêter la production à chaud à Liège n’aura qu’un impact très limité sur les trafics du port. L’année dernière, le trafic de charbon et minerai vers Liège était limité à 750 000 t. Quant aux arrivages de produits finis, il y aura certes une baisse, mais qui n’affectera pas la position d’Anvers en tant que marché pour fers et aciers.