Lors d’une visite récente des travaux de construction du nouveau terminal à conteneurs de Tercat, filiale de Hutchison, sur le quai Prat, les responsables du groupe chinois ont clairement posé la question de la connexion ferroviaire du port. Le projet de construction de l’accès ferroviaire direct au réseau espagnol, qui comprend également la construction d’une nouvelle gare ferroviaire, est bloqué depuis plusieurs mois par le ministère de l’Équipement, faute de moyens financiers. L’Autorité portuaire de Barcelone (APB) a lancé un projet de construction d’un accès depuis le futur terminal du quai Prat, de façon à ce que Tercat puisse évacuer les conteneurs lorsque la première phase du terminal sera opérationnelle en 2012. Mais Hutchison estime que cette ligne sera saturée en 2014 et ne représente qu’une solution provisoire. « Nous espérons que le gouvernement espagnol révisera ses décisions sur les infrastructures de connexion », a déclaré Clemence Cheng, directeur de la division européenne d’Hutchison. Alejandro Kouruklis, le directeur général de Tercat, a été plus explicite: « En 2014, nous aurons besoin de la connexion définitive si nous voulons la capacité maximum à Barcelone. »
En clair, Hutchison en restera à la première phase (1 000 mètres linéaires, 1,5 MEVP) si le futur accès n’est pas construit. C’est donc la deuxième phase (600 m et 1,15 MEVP additionnels) qui se trouverait menacée.