Les conditions et critères qui régiront l’octroi de ces aides ne sont pas encore clairement définis. Il va sans dire que pour bénéficier de ce genre de subvention, les entreprises devront avoir leur siège en Flandre et proposer des garanties de volumes de trafics s’étalant sur cinq ans. Dès maintenant, les agences Warerwagen en Zeekanaal S.A. et De scheepvaart S.A., peuvent faire appel à projets auprès des différentes entreprises du secteur à savoir: armements fluviaux, chargeurs. Les dossiers feront l’objet d’un examen au sein d’une commission qui tiendra compte des volumes garantis, des conditions d’exécution, du transfert modal et de la valeur ajoutée (nombre de kilomètres parcourus en territoire flamand). On ne sait pas encore si ce régime aura une application pour des transports qui seraient transfrontaliers sur quelques kilomètres.
L’effort est porté sur le conventionnel
Le démarrage de ce régime, pour lequel la CE a donné son accord, devrait débuter vers la fin de l’année. Des études ont démontré que quelque 25 000 voyages par camions pourraient ainsi être transférés à la voie d’eau. Après les subventions pour le transport fluvial de conteneurs, l’effort est maintenant porté sur le secteur du conventionnel. Les cargaisons visées sont les matériaux de construction, les produits de consommation, les produits de carrière, autant de fret palettisé ou susceptible de l’être. Rien que dans le domaine des matériaux de construction, le potentiel de trafic est évalué entre 6 Mt et 7 Mt par an. On estime que, chaque année, 61 Mt de fret palettisé sont transportées sur les routes belges. Ce régime de subvention relève uniquement du gouvernement de la Flandre, aucun contact n’ayant été pris avec les gestionnaires de la voie d’eau en Wallonie.
