Le port scaldien poursuit sur sa lancée. À la fin juin, le trafic maritime atteint 95,86 Mt, en hausse de 10,4 % par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Si cette tendance se maintient au cours du second semestre, le cap des 195 Mt pourrait être envisagé. Les secteurs qui ont contribué à cette croissance sont les conteneurs et les vracs. En ce qui concerne le premier secteur, le score est de 53 Mt (+ 3,4 %), soit 4,4 MEVP (+ 4,3 %). L’impact de la crise est donc oublié. Le port a récupéré les services perdus et les escales d’ULCS se multiplient.
Dans le domaine des diverses non-conteneurisées, le conventionnel, avec un volume de 6,4 Mt, a enregistré une croissance de 16,9 %. Il s’agit de 3,50 Mt au déchargement et de 2,93 Mt au chargement (− 3,5 %). Toutefois, cette évolution est essentiellement conditionnée par les fers et aciers qui générèrent un trafic de 4,4 Mt, en hausse de 48 %. Ce dernier trafic s’est manifesté à raison de 2,18 Mt au déchargement (+ 126 %) contre 2,22 Mt au chargement (+ 10,6 %). Pour ce qui est des autres types de conventionnel, la situation reste préoccupante. Le papier et la cellulose sont en recul de 44,5 % à 0,4 Mt. À l’inverse, les fruits affichent une progression de 3,2 % à 0,7 Mt.
Le trafic roulier s’est très bien comporté avec 2,1 Mt (+ 15,8 %). Dans ce contexte, les voitures sont en augmentation de 19,1 % à 526 841 unités.
Dans l’ensemble, les vracs ont généré un trafic de 34,3 Mt en augmentation de 21,5 %. Ce sont surtout les vracs liquides (24,2 Mt, + 31,8 %) qui sont à la base de cette progression. Les dérivés du pétrole avec 15,7 Mt sont en hausse de 42,2 %, de même que le pétrole brut (2,5 Mt, + 17,1 %) et les chimiques (5,8 Mt, + 16,8 %). Ces secteurs sont appelés à connaître d’autres développements étant donné les importants investissements réalisés par diverses entreprises: Sea-Invest, Oiltanking et ATPC. D’autres entreprises comme Noord NatieTerminals et ITC Rubis ont considérablement augmenté leur capacité de stockage pour produits chimiques.
Quant aux vracs secs, ils sont en hausse de 2,3 % à 10 Mt, trafic qui s’est manifesté comme suit: charbon 2,8 Mt, + 8,4 %; engrais 2,5 Mt, + 7,4 %; sable et graviers 8,8 Mt, + 0,8 %; minerais 1,6 Mt, − 3,7 %; ferraille 0,6 Mt, − 11,3 %.