Les entreprises portuaires et la direction du port demandent au gouvernement flamand de régler un problème qui subsiste depuis des années, à savoir l’impossibilité d’obtenir des syndicats une réorganisation du travail portuaire. Entre-temps, Anvers continue de perdre des trafics, surtout dans le secteur du conventionnel. Les entreprises assurent qu’il n’est pas question de toucher aux salaires des dockers, dont le haut degré de productivité est fort apprécié, mais considèrent qu’il est impératif et urgent de modifier la constitution des équipes, donc de les réduire.
En outre, la structure du trafic maritime a changé. Actuellement, les conteneurs interviennent pour 60 % du trafic global, ce qui veut dire que la part du trafic à travail intensif a diminué et que s’est ajoutée la mécanisation de certaines tâches.
Une étude chiffrée a été réalisée qui sera soumise aux autorités, qui sont appelées à prendre des initiatives pour débloquer une situation qui affecte fortement la compétitivité du port.
Lors de la seconde réunion des États généraux du port d’Anvers – qui regroupe toutes les parties impliquées dans les activités portuaires et maritimes ainsi que les organismes publics –, un plan global a été examiné, qui vise à accroître la compétitivité du port en vue des prochaines années. L’élément central de ce plan est la nécessité d’optimaliser tous les processus de la chaîne logistique et, dans ce contexte, le port entend figurer comme le meilleur maillon pour sa clientèle. Cela va de pair avec une volonté de réduire les coûts. L’objectif est également de déterminer la manière dont le port peut contribuer à renforcer ses clients dans leurs activités au lieu de se contenter d’une vision traditionnelle, qui consiste à voir ce que le port peut offrir à la clientèle.
D’ores et déjà, des objectifs de ce plan ont été réalisés, à savoir l’Antwerp Port Community System (APCS), qui établit une vaste coopération en ce qui concerne la communication électronique dans le cadre de la chaîne logistique.