Le 1er juillet, les différents partenaires impliqués dans la réalisation du terminal méthanier à Dunkerque ont présenté les mesures destinées à assurer « un maximum de retombées locales au cours du chantier ».
Les travaux ont déjà commencé pour le Grand port maritime de Dunkerque (GPMD), maître d’ouvrage de la partie infrastructure du terminal, a annoncé Martine Bonny, présidente du directoire. Les premiers coups de pioche concernent les accès au site, puis suivront les terrassements et la construction des digues. À partir de 2012 commencera la construction des trois réservoirs et de l’ensemble de l’environnement BTP du site. La mise en service du terminal est programmée pour 2015. La réalisation de ce projet industriel devrait créer 1 700 emplois au cours des trois années à venir pour le chantier lui-même. Ces besoins concernent plus particulièrement les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des services. À partir de 2015, le fonctionnement du terminal méthanier lui-même devrait créer 70 emplois directs et un certain nombre d’emplois indirects. Pour faire face à ces besoins, la région Nord-Pas-de-Calais, la Communauté urbaine de Dunkerque, Pôle Emploi, le GPMD, l’association Entreprendre ensemble-Maison de l’emploi ainsi que Dunkerque LNG et GRT Gaz ont signé des partenariats pour privilégier les retombées locales en termes d’emplois. Un plan de formation de 285 000 heures a été bâti et bénéficie d’un financement total de 2,5 M€ supporté par la région et Pôle Emploi. Pour faciliter les échanges entre les demandeurs d’emploi et les entreprises impliquées dans le chantier, un numéro vert devrait être mis en place en septembre. Un « point emploi » sera aussi installé sur le site du chantier à partir de décembre.