Deux établissements publics se partageant la même zone au nom de l’interface ville port, les relations entre le GPMM et Euroméditerranée n’ont jamais été simples. Elles le sont encore moins avec la phase 2 de l’opération d’intérêt national d’urbanisme qui retaille les quartiers attenants au port. Si dans la première phase, le J4 de la Joliette faisait pièce du réaménagement, les 169 ha du périmètre de l’extension évitent de toucher le front portuaire.
Pourtant le Préfet de région, Hugues Parant, intervient régulièrement pour que « les destins des deux institutions soient liés. » Le représentant de l’État a mis en place “un groupe de contact” entre les deux établissements afin de favoriser le dialogue et prévenir les éventuels conflits d’usage entre le GPMM et l’EPAEM. « Je veillerai à ce que l’État joue un rôle de trait d’union entre les deux organismes », a t-il averti en demandant que la vocation du port soit précisée. « Outre la croisière, l’industrie, le fret, le port assure un rôle d’aménageur, c’est donc à ce titre qu’il doit participer à Euroméditerranée et non pas se cantonner à un rôle de simple vendeur de terrain. » Message reçu pour le président du Conseil de surveillance. À peine la réforme portuaire bouclée, Patrick Daher en a fait une de ses priorités.