Avec DP World, Dakar se hisse aux standards internationaux

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Équipé depuis 2010 de portiques à conteneurs flambant neufs financés par le concessionnaire DP World, le port de Dakar a engagé mi-avril une tournée commerciale dans les grands ports européens et a rencontré les principaux armements mondiaux dans l’optique d’accroître son activité de transbordement. Rencontre. « Pensez Dakar! », a lancé le 19 avril Bara Sady, directeur général du Port autonome, en visite à Marseille et emmenant une imposante délégation comprenant 22 représentants de la communauté portuaire de Dakar. Une tournée commerciale incluant des escales à Anvers, Le Havre et Las Palmas.

Directeurs d’entreprises, représentants d’associations professionnelles ont expliqué la « mise à niveaux aux standards mondiaux » opérée ces derniers mois sur le terminal avec l’arrivée de DP World, 4e port africain géré par le groupe dubaïote (avec Alger, Djen Djen en Algérie, et Sokhna en Égypte) pour un investissement initial de 110 M€. Quatre portiques jaunes (dont deux post panamax) sont dressés en bord à quai d’un terminal de 600 ha où évoluent 10 RTG permettant, selon le port, d’afficher des cadences de 25 mouvements de boîtes à l’heure. DP World s’est par ailleurs engagé à construire un nouveau terminal, dès 2012, qui portera la capacité du port à 1,5 MEVP.

Le port, qui a traité 10,4 Mt en 2010, exporte essentiellement des produits de la mer, des sels, des phosphates, des acides phosphoriques et importe chaque année près de 600 000 t de riz venu d’Asie, du blé depuis Rouen et des États-Unis et quelques matériels de BTP depuis la France. « Premier port africain à la descente, puis le nord Europe, et dernier en remontant, et nous avons de plus en plus de trafics rouliers avec l’Amérique latine. Nous avons par ailleurs construit une plate-forme logistique et amélioré notre desserte terrestre avec une ligne de chemin de fer et l’autoroute du Sud qui permettra, à son achèvement avant la fin 2011, de gagner 250 km à 300 km sur l’axe Dakar-Bamako », détaille Bara Sady. Enclavé, le Mali expédie en effet son coton via le port sénégalais, soit 70 % des exportations du pays. Pour stimuler le développement de l’activité de transbordement, Dakar a mis en place une politique tarifaire attractive, mais tant que le tirant d’eau restera limité à 13 m, le port ne pourra accueillir les grands navires mères. L’approfondissement à 15 m est donc déjà programmé.

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