Les goulets d’étranglement au cœur des préoccupations de Transnet

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Transnet, le groupe d’État sud-africain, a dévoilé son plan d’investissement pour les cinq prochaines années en mars. Il prévoit d’investir 110,5 MRand (11,1 Md€) dans les ports, les infrastructures ferroviaires et les projets de pipeline.

Le président Brian Molefe a souligné que ce programme d’investissement doit permettre d’améliorer les performances du système logistique sud-africain, surtout centré sur les exportations. Une attention particulière sera apportée au projet ferroviaires et à celui de dynamiser le terminal à conteneurs de Durban, le plus grand en Afrique méridionale mais qui souffre de contre-performance.

Quelque 63,7 MdRand (6,4 Md€) seront utilisés pour l’amélioration et la maintenance du réseau ferroviaire de Transnet Freight Rail (TFR), avec 16,4 MdRand (1,6 Md€) de prévu pour la ligne entre Ermelo et Richards Bay (soit quelque 400 km) et 11,4 MdRand (1,2 Md€) pour améliorer le corridor entre Sishen et le port de Saldannah Bay (environ 1 000 km). Selon Brian Molefe, le terminal à conteneurs de Durban devrait « avoir une attention toute particulière » en raison de l’âge avancé de ses équipements qui ne lui permette pas d’accueillir un navire dès son arrivée. Les premiers investissements se feront sur la modernisation, alors que les contre-performances « inacceptables » du terminal feront l’objet d’équipements modernes et de formations. L’idée de prendre une partie des terrains de l’ancien aéroport de Durban, qui doit être déplacé dans le nord de la ville, sera étudiée quand les équipements seront rénovés et quand les goulets d’étranglement auront disparu. Des négociations sont en cours pour évaluer le site. Brian Molefe estime le coût de l’achat, du creusement et de l’équipement d’un port à plus de 20 MdRand (2 Md€). La totalité du projet s’élèverait à plus de 100 MdRand (10 Md€) et nécessiterait l’entrée de partenaires privés pour construire et probablement gérer ce nouveau port.

Forte progression du trafic fluvial en Flandre

À fin mars, le trafic enregistré sur le canal Albert et les canaux de la Campine est en hausse de 17 % à 10,2 Mt. En tonnes/kilomètres, la progression est de 19 %. Le trafic des conteneurs a atteint 22 190 EVP, en augmentation de 5 %. À l’exception des trafics pétroliers et industriels légèrement en baisse, toutes les autres commodités sont en augmentation. Près de 60 % du trafic est en provenance ou à destination d’entreprises bordant les voies d’eau. Du côté des exploitants, il ressort que les taux de fret restent sous forte pression à cause, d’une part, d’une baisse de la demande en transport, et d’autre part d’une augmentation de la capacité de cale. C’est le secteur citernier qui est le plus touché.

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