L’autorité portuaire de la baie d’Algésiras (APBA), la communauté portuaire et les acteurs privés de la zone ont apporté leur soutien au couloir ferroviaire central.
Ce projet de liaison dédiée au fret et à écartement international permettrait une connexion au reste de l’Europe via Madrid et un nouveau tunnel à construire au milieu des Pyrénées. Cette option est jugée plus crédible « à court terme » que le projet alternatif de couloir méditerranéen qui propose une liaison entre Algésiras et la frontière française via Valence, Tarragone et Barcelone.
Pour l’heure, ces projets demeurent théoriques en l’absence de financements clairement identifiés hors financements européens éventuels. En effet, ils représentent des investissements lourds et encore incertains (comme le futur tunnel des Pyrénées). En outre, il est indispensable d’achever la modernisation de la ligne existante entre Algésiras et le nœud ferroviaire de Bobadilla en Andalousie (176 km). Le gouvernement espagnol a surtout comme souci actuellement d’éviter de connaître le sort de la Grèce ou du Portugal: l’annonce d’une nouvelle réduction des dépenses publiques n’est pas exclue.