Le 14 avril, un docker de Lorient a été convoqué au tribunal de grande instance pour répondre d’un jet de pierre contre un policier en octobre dernier, lors des manifestations contre la réforme des retraites. Il aurait été reconnu sur une photo parue dans la presse locale. Soutenu par la CGT, le docker affirme ne pas se reconnaître. Le parquet a requis deux mois de prison avec sursis. Jugement le 12 mai. Deux autres dockers sont convoqués le 28 avril. Les dockers ont procédé à une grève toute la journée du procès, s’attirant une protestation du Collectif breton pour la libération des ports de commerce. « 16 dockers sur 20 ont débrayé, générant une perte de 15 000 € et le non-déchargement de 35 000 t de matières premières. Cette corporation fonctionne dans l’irresponsabilité totale… Alors que tous les acteurs économiques du collectif travaillent sur des propositions concrètes pour que demain nos ports soient compétitifs, la FNPD-CGT ne doit pas faire obstacle à nos avancées », conclut Hervé Vasseur, président du collectif.
Les Ports
Un docker au tribunal: débrayage au port
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