Réalisée par le Pôle études de la Chambre de commerce et d’industrie de Bayonne Pays basque, gestionnaire du port pour le compte du Conseil régional d’Aquitaine (selon une méthode définie à l’origine par l’organisation de l’Aviation civile internationale), cette étude met en avant un impact socio-économique en Aquitaine évalué, en 2009, à près de 529 M€ et 3 414 emplois au regard des effets directs, indirects et induits.
Derrière ces données globales, l’impact direct, en lien véritablement avec les établissements de la plate-forme portuaire, se solde par le recensement de 56 établissements et 970 emplois ETP (équivalent temps plein), en hausse de 5,4 % en un an, soit le gain d’une cinquantaine d’emplois. La plupart de ces emplois proviennent du secteur industriel et se démarquent par l’importance du nombre d’ouvriers, 34 % au total. Ils sont marqués, en outre, par une certaine pérennité, 85 % de ses salariés étant employés en CDI (en 2011, cet effectif devrait atteindre les 1 100 emplois avec le démarrage du nouveau laminoir Beltrame à Tarnos).
Ces 56 entreprises sont aussi à l’origine de dépenses monétaires dans la région, en frais de personnels, achats de biens et services, investissements et fiscalité. En 2009, l’ensemble de ces quatre postes a pesé près de 500 M€ dont une majorité dédiée à l’achat de matière première. Une fois déduite l’évasion monétaire extérieure à la région, 182,7 M€ sont ainsi captés en Aquitaine. L’impact indirect (apports financiers de l’équipage) et induit (lié aux dépenses des bénéficiaires des impacts économiques directs et indirects) en lien avec l’activité portuaire de Bayonne est, quant à lui, évalué à 2 444 emplois (ETP) et génère un revenu supplémentaire de 346 M€.
Les 10 000 marins fréquentant chaque année le port débourseraient, chacun, en moyenne 20 € par escale.