Le 11 avril, le port de Bilbao a reçu le premier convoi de voitures Renault acheminées par voie ferrée depuis l’usine de Palencia. Le train composé de 15 wagons, soit 450 m de long, a transporté 180 véhicules. Ceux-ci ont été déchargés sur le quai Bizakia puis embarqués par la société manutentionnaire Consignaciones Toro y Betalozo sur un navire de la ligne Finnlines à destination d’Anvers.
Selon l’Autorité portuaire de Bilbao (APB), la fréquence est hebdomadaire mais une deuxième rotation est envisagée, les véhicules procédant des usines de Palencia ou de Valladolid. « Il n’est pas exclu d’arriver à trois fréquences en raison de l’incorporation au débit du mois de mai d’un nouveau navire, le Finnbrezze, doté d’une plus grande capacité », selon l’APB. Dans une telle hypothèse, le trafic atteindrait 600 véhicules par semaine. Pour le port de Bilbao, c’est un événement important car il n’a pas été utilisé jusqu’ici par les constructeurs d’automobiles qui ont opté principalement pour Pasajes et Santander sur la façade atlantique de l’Espagne. La mise en place d’un trafic ferroviaire vers le port de Bilbao, opéré par Pecovasa, la filiale de Renfe, s’inscrit dans la stratégie d’amélioration de la logistique du secteur automobile à l’exportation, un élément crucial pour l’amélioration de la compétitivité de cette industrie dans un contexte de poursuite de la récession du marché intérieur.
