Le problème est “récurrent”. Un terme politiquement correct pour désigner le “bordel ambiant” qui règne régulièrement depuis un an sur l’accès du terminal conteneurs de Fos-Graveleau. Suffisamment pour que sous l’égide de l’UMF, une quinzaine d’acteurs se réunissent le 23 mars pour trouver une solution à « l’incapacité de tenir des cadences décentes » (transitaires), et « la congestion régulière des entrées-sorties » (transporteurs).
Depuis, tout irait mieux. Mais ce n’est pas à cause des petits pas faits par chacun (délestage mis en place par le GPMM, cavaliers supplémentaires chez Seayard). En effet, le trafic est entré en période creuse. Et demain, Fos sera-t-il capable d’absorber le volume d’activité supplémentaire transféré du port de Barcelone, où le problème des retraites commence à créer de la tension? Le secrétaire général de TLF Méditerranée, Michel Mattar, assure que non. Une nouvelle réunion s’est tenue le 8 avril pour refaire le point. L’élargissement des heures d’ouverture et de réception semble une piste.