MedLink Ports, créé en 2008 sous l’égide de l’établissement portuaire marseillais et de Voies navigables de France, est en passe de devenir plus qu’un réseau promotionnel de plates-formes logistiques sur l’axe Rhône-Saône. En se chargeant de la formation et de l’évaluation des conducteurs d’engins des plates-formes fluviales, le GPMM entend « renforcer la marque MedLink Ports ». C’est son centre de formation et de simulation à la conduite (Miptic, Marseille International Port Training and Instruction Center) situé à Fos qui « assure aux chargeurs de l’axe Rhône-Saône que leurs marchandises bénéficient dans l’hinterland des mêmes techniques et savoir-faire que dans le port maritime ». « Ce volet renforce la marque MedLink Ports en offrant des atouts concrets à la clientèle du réseau », souligne le GPMM pour qui l’axe Rhône-Saône constitue un axe vital de développement. En 2012, les clients utilisant une plate-forme MedLink Ports pourraient bénéficier d’avantages commerciaux. La proposition est à l’étude au GPMM.
Mettant à profit la SITL, les huit ports fluviaux de l’axe Rhône-Saône et le port de Marseille Fos, qui constituent le réseau MedLink Ports depuis sa création en 2008, ont signé leur 3e convention annuelle de partenariat. À cette occasion, un dixième et nouveau partenaire a rejoint le réseau: le port intérieur de Vienne Sud (Salaise-Sablons). À 60 km au sud de Lyon et à proximité des zones les plus industrialisées de la région Rhône-Alpes, Vienne Sud occupe le 4e rang des plates-formes de l’axe Rhône-Saône en termes de tonnages transportés (844 350 t en 2010).
Les neuf ports fluviaux de Pagny, Chalon, Mâcon, Villefranche-sur-Saône, Lyon, Valence, Avignon-Le Pontet, Arles et Vienne Sud forment un véritable réseau sur les 550 km de l’axe fluvial à grand gabarit du Rhône et de la Saône. MedLink Ports couvre ainsi sept départements français et dessert l’hinterland européen. Il totalise aussi près de 3 000 m de linéaire de quai, 50 ha de capacité de stockage et 460 ha de réserves foncières. En 2010, 3 Mt de marchandises ont transité par voie fluviale entre l’axe Rhône-Saône et le port de Marseille Fos.