Au cours des trois dernières années, l’acheminement des marchandises par le rail a connu une croissance de 38 % sur le port de La Rochelle. Tous les types de marchandises sont concernés: les céréales évidemment, dont les gros volumes et les longues distances se prêtent particulièrement à ce mode de transport, et aussi les hydrocarbures et la pâte à papier.
L’an dernier, ce sont plus de 935 000 t de marchandises qui ont été ainsi transportées par rail. Ce qui signifie aussi 50 000 camions en moins sur les routes. L’objectif affiché, en développant le couple maritime/ferroviaire, est de réduire les émissions de gaz carbonique, conformément au Grenelle de l’environnement.
Le plan de relance économique a notamment apporté 5 M€. Ils ont permis de rénover les 45 km de réseau ferré dont le port est propriétaire depuis 2008 et d’embrancher l’ensemble des terminaux sur ce réseau. Les investis- sements ont aussi porté sur la sécurisation de l’ensemble, avec une limitation des zones d’interférence route/rail et la mise en place prévue de passages à niveaux sur les croisements restants. Ces aménagements se font en lien avec ECR, Euro Cargo Rail, le deuxième opérateur français du réseau ferré. Le port et ECR ont créé il y a quelques mois OFP La Rochelle, le premier opérateur ferroviaire portuaire français, dans lequel le port est l’actionnaire majoritaire. « Nous voulons ainsi proposer une offre logistique complémentaire, indique Nicolas Gauthier, le directeur du port, et convertir de nouveaux clients avec cette offre de service. »
Enfin, le port travaille actuellement avec Réseau ferré de France et les collectivités locales à la création d’une nouvelle voie ferrée pour contourner l’agglomération rochelaise.
