Un trafic ralenti
Les dockers et les grutiers ont fait grève du 28 au 31 janvier. Au 1er février, cinq navires se trouvaient à quai: Baltic-Sailor (3 000 t d’orge), Palmali-Discovery (6 600 t de tournesol), Chaves (3 800 t d’orge), AM-Larafale (3 500 t de ferraille) et Silviculture (50 000 t de tourteaux de soja). Arrivé le 19 janvier, ce dernier devra attendre jusqu’au 9 février pour achever ses opérations. Un navire attendait en rade, Palmali-Confidence (6 600 t de tournesol) et deux autres étaient annoncés.
Les acteurs de la filière de nutrition animale de Bretagne ont formé un collectif pour la libération des ports de commerce bretons. Le mouvement est conduit par Hervé Vasseur, président de l’Association des fabricants d’aliments du bétail, Thierry Renault, porte-parole des importateurs de matière première, et Arnaud Kühn, porte-parole des manutentionnaires bretons. Ils rappellent que la filière importe chaque année 4 Mt d’aliments pour les élevages du grand Ouest. « Céréales, huiles, graines, tourteaux transitent chaque jour par les ports de Brest, Lorient, Saint-Nazaire et Saint-Malo », écrit le collectif. « Le blocage des ports menace aujourd’hui l’activité de 120 000 éleveurs et salariés de la filière agroalimentaire en Bretagne. »