Réparti sur trois zones distinctes, le port de Gand dispose actuellement de 600 ha de terrains pour accueillir des investissements axés sur des activités de manutention en bordure de plan d’eau ou pour des activités logistiques. Dans la partie nord, donc proche de la frontière néerlandaise, la zone de Rieme présente une centaine d’hectares. Dans les environs immédiats du Kluizendok, donc en bordure de plan d’eau, notamment le long du canal maritime Gand-Terneuze, il y a encore 400 ha de disponibles. Cette darse peut encore être prolongée. Enfin, au sud, la zone De Nest dispose de 160 ha. Pour l’instant c’est le secteur du Kluizendok qui attire le plus d’investissements. Depuis la mise en service de cette darse, 13 entreprises s’y sont installées, dont les activités sont liées aux trafics maritimes et fluviaux. La dernière implantation en date a été réalisée par l’entreprise brésilienne Companhia Brasileira de Logistica, qui investit 70 M€ dans un terminal pour vracs liquides. Un autre investissement étranger devrait être concrétisé prochainement. La direction du port espère que ces zones feront rapidement le plein et table sur un doublement de son trafic à quelque 50 Mt d’ici dix ans. D’ici là, la nouvelle grande écluse à Terneuzen aura peut-être été réalisée, les négociations avec les Pays-Bas sur ce projet ayant repris. D’autre part, il est désormais possible de faire transiter par l’actuelle écluse des unités dont la largeur va jusqu’à 37 m, une prochaine étape visant les 38 m.
Les Ports
Le port dispose de 600 ha pour le développement d’activités
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