Le mot d’ordre de grève de la CSOPMI CNTPA a été strictement observé à Dunkerque le 20 janvier. Tous les terminaux nécessitant une équipe de dockers ont été à l’arrêt pendant 24 heures. L’impact sur le conteneur a été faible, le terminal étant très peu actif ce jour-là. Les entrepôts logistiques fonctionnent sans dockers. Le 13 janvier, le leader CNTPA Franck Gonsse avait indiqué vouloir préserver le trafic bananier. Le terminal transmanche de DFDS Seaways a fonctionné normalement, à l’exception des remorques non accompagnées, qui représentent 2 % à 3 % de l’activité. Les terminaux se sont efforcés de décaler les entrées et sorties de navires, de sorte de gêner le moins possible leurs clients. L’impact a néanmoins été net. Côté grands vracs, aux terminaux QPO et ArcelorMittal, aucune entrée ou sortie de navire n’a été prévue. Les chargements de trains ont été annulés. Une rencontre a été prévue le 25 janvier entre Franck Gonsse et le président de l’UPF, François Soulet de Brugière. Le syndicaliste docker estime qu’une percée est possible sur la majorité des points du mandat de négociation. Les dockers dunkerquois ont dû se déterminer en milieu de semaine sur la suite à donner à leur action.
Les Ports
La grève strictement observée
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