« Nous espérons réaliser une année 2011 aussi bonne qu’en 2010, où le trafic, y compris les marchandises historiques (engrais, tourteaux, vracs…) a augmenté de 10 % pour atteindre 3,3 Mt, déclare Marc Chevallier, président de l’EPR Port sud de France. En 2010, malgré un premier semestre en retrait, nous avons dépassé nos prévisions! La quasi-totalité des trafics, y compris les trafics historiques, est en hausse et de nouveaux trafics sont décrochés – marque Carmel et containers. Les grèves à Marseille nous ont bien aidés. »
2011 sera marquée par deux inaugurations importantes sur le port de Sète: le terminal fruits et légumes de Reefer Terminal Sète en mai, avec l’objectif de traiter 200 000 t en année pleine, donc environ 100 000 t en 2011). Lafarge Ciments (usine de broyage et d’ensachage de clinker) devrait faire un événement à la fin du 1er trimestre. Le trafic de voitures (60 000 en 2010) continuera à croître et le pôle croisières accueillera une vingtaine d’escales.
Sur le projet de plate-forme logistique, qui manque toujours à Sète, Marc Chevallier se veut optimiste: « Un port a besoin d’un hinterland logistique pour se développer. On est attentifs à Poussan [une zone de 100 ha a été créée sous forme de Zad, ndlr], ainsi qu’à d’autres communes sur le bassin de Thau. Les industries qui s’implantent devront transformer leurs produits, dépoter les entrées, préparer des expéditions. »
Côté gestion, L’EPR Port sud de France reprend la totalité du port, dont la plaisance, et voit sa concession prolongée jusqu’en 2020 (2011 initialement) par la région Languedoc-Roussillon. Le port de plaisance va être considérablement développé d’ici à 2016, où il devrait compter 1 600 anneaux, disséminés en plusieurs lieux (bassin du Midi, Saint-Clair, Zifmar…).