Au port public de Nancy (1,9 Mt en 2009), certains trafics traditionnels laissent peu à peu la place à de nouvelles activités. Ainsi, la chute des importations de charbon observée l’année dernière (− 200 000 t) s’est poursuivie sur les neuf premiers mois de 2010. Elle a néanmoins été compensée par une progression des entrées de coke et d’anthracite. D’autres trafics ont vu le jour cette année, comme l’acheminement de carbonate de soude en automoteur Freycinet jusqu’au port avant transbordement dans des bateaux rhénans (25 000 t par an). Surtout, l’activité historique de transport fluvial de pâte à papier (60 000 t par an) se développe avec l’arrivée de nouveaux clients régionaux: « Jusqu’à présent, les papetiers appréhendaient la cohabitation de la pâte à papier avec le charbon. Ce n’est plus le cas aujourd’hui », souligne Paul-André Bauer, chef d’exploitation de Nancyport. Pour développer son activité, la société mise également sur son quai en cours d’aménagement à Toul qui permet des trafics fluviaux d’engrains et de granulats. Atout intéressant, il est accessible aux bateaux de 130 m, contre 110 m pour le port de Nancy. Enfin, les expéditions de céréales de l’Union des coopératives agricoles a avoisiné 550 000 t au premier semestre 2010.
Pré et post acheminement
Nancy compense la baisse des entrées de charbon
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