Le sel remplace le charbon!

« Nous serons prêts sur le plan opérationnel aux alentours du 15 octobre mais pas sur le plan commercial. » Alain Le Guillard, directeur général de LDA, ne le cache pas, le terminal vrac à charbon du port de Cherbourg ne commencera pas son activité cette année. Même si la grue flottante tant attendue doit être positionnée au large du Cotentin à la mi-octobre. En réalité, ni LDA ni la CCI ne sont capables de dire quand arriveront les premiers capesize. La faute aux « retards administratifs » – plus d’un an pour obtenir toutes les autorisations –, mais aussi à la conjoncture économique. En effet, les Britanniques, gros consommateurs de charbon, ont réduit leurs importations. Ils préféreraient actuellement puiser dans leurs importants stocks et consommer du gaz. Quoi qu’il en soit, SAS-Port de Cherbourg se tourne désormais vers d’autres trafics et notamment vers le sel. Un contrat de 70 000 t de sel pour alimenter les différentes DDE du nord et de l’ouest de la France est actuellement en cours de négociation.