Apice, comme Actions for the Mitigation of Ports Industries and Cities Emissions, c’est le nom du projet méditerranéen pour la réduction des émissions de gaz polluants dans lequel s’est engagé le Grand port maritime de Marseille. Soutenu par l’Union européenne, ce programme réunit cinq villes portuaires de Méditerranée: Barcelone, Gênes, Venise, Thessalonique et Marseille. Chaque port mènera pendant 18 mois une campagne in situ d’analyses de la pollution. Le GPMM qui s’est associé au laboratoire Chimie Provence (Universités Aix-Marseille-CNRS) et à l’organisme de surveillance de la qualité de l’air ATMO PACA, étudiera plus particulièrement les particules. Il s’agit de mesurer l’impact des activités maritimes et portuaires étendues à l’industrie et à la logistique terrestre; une mission particulièrement complexe pour le bassin industrialo-portuaire de Marseille-Fos. Parallèlement, le GPMM travaille au projet d’établir des branchements électriques pour les navires à quai, un objectif qui pourrait commencer à se concrétiser d’ici deux ans.
Les Ports
Pollution portuaire: le GPMM dans un programme méditerranéen
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