Le GPMB sur les starting-blocks comme « port à blé »

Article réservé aux abonnés

Près de 37 000 t de blé exportées à la fin août, entre 35 000 t et 40 000 t de blé embarqués le 14 septembre… Les sorties de blé destiné à l’alimentation humaine se multiplient sur les quais de Bassens dédiés habituellement, dans le domaine céréalier, au trafic de maïs. Les dernières opérations de cette envergure remonteraient à 1993. Pour Julien Bas, directeur du silo SPBL, opérateur travaillant sur ce terminal au côté du silo In Vivo, « cette année, les silos de Bassens vont sûrement quadrupler les exports de blé par voie maritime par rapport à l’an dernier ».

En effet, seules 42 000 t de blé avaient pris le large en 2009. Ces sorties exceptionnelles à bord de navires de 60 000 t mettant le cap vers l’Égypte avec un toucher à Nantes résultent d’un marché français, cette année particulièrement attractif en qualité et en quantité, les pays de la mer Noire, la Russie et l’Ukraine ayant moins produit. Mais pas seulement. « C’est également le fruit de tout un travail de coopération à Bordeaux pour contrer le déficit d’image du port en export blé de qualité. Tous les acteurs se sont impliqués, les silos, les cellules de trading, le port, les livreurs de l’hinterland, pour arriver à convaincre que Bordeaux est également un port à blé compétitif et de qualité », précise Julien Bas. Au-delà de la conjoncture favorable du marché, pour pérenniser ce trafic, notamment avec les pays méditerranéens, l’un des défis pour les opérateurs de Bassens et le port sera désormais d’assurer ou d’améliorer auprès de leurs clients l’accés nautique au terminal de Bassens en termes de tirants d’eau.

Les Ports

Port

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15