Bolloré Africa Logistics, dont une partie des activités concerne la manutention portuaire en Afrique, a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires de 8 % à 941 M€. Sur le premier semestre, la progression tient, d’une part, à une croissance du périmètre avec l’entrée de Pointe Noire dans les comptes (le terminal a démarré ses activités sous le nom de Bolloré Africa Logistics en juillet 2009) et des activités de manutention au Togo. Sur ce dernier terminal, une bataille judiciaire a longtemps opposé les deux manutentionnaires Bolloré et Progosa sur la propriété de la concession de ce terminal. En mai 2009, le tribunal togolais a accordé au groupe Bolloré la propriété de la SE2M (société d’exploitation du terminal). D’autre part, la croissance des trafics conteneurisés en Afrique a largement participé au dynamisme financier de la manutention portuaire du groupe.
Le groupe est actif dans la manutention en Côte d’Ivoire (Abidjan), au Ghana (Téma), au Nigéria (Lagos Tin Can), au Cameroun (Douala), au Bénin (Cotonou), au Gabon (Libreville), au Congo (Pointe Noire), à Lomé (Togo) et à la Réunion (Pointe des Galets).
Quant à la manutention dans les ports métropolitains, gérée au travers de la filiale Bolloré Logistics, elle demeure en pleine croissance. Opérant dans les ports de Dunkerque, Rouen, Nantes et La Rochelle, les sociétés de manutention du groupe réalisent de nombreux investissements dans le cadre de la réforme portuaire. Il s’agit principalement de la reprise d’actifs des terminaux.
Enfin, dans le giron de Bolloré Africa Logistics entre les sociétés de chemin de fer en Afrique. Les deux sociétés ferroviaires exploitées par le groupe, Sitarail (en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso) et Camrail (au Cameroun) ont bénéficié de volumes en progression notamment sur les hydrocarbures et les conteneurs.
