Le port de Rotterdam retrouve des couleurs. Sur les six premiers mois de l’année, il enregistre une progression de 14,8 % de son trafic. Une augmentation qui rapproche le port de son trafic de 2008. En effet, sur les six premiers mois de cette année-là, le port a totalisé 213,9 Mt contre 212,5 Mt en 2010.
Les vracs solides reviennent en force sur les rives de la Meuse avec une progression de 44,9 % à 42 Mt, contre 46,7 Mt en 2008. Une performance qui tient principalement au charbon pour les centrales électriques. Les trafics de ferrailles ont aussi largement participé à ce rebond en alignant une augmentation de 150 % de son trafic à 20 Mt, juste en deçà de la barre atteinte en 2008. Un trafic dopé par la demande de minerais pour Thyssen-Krupp et de charbons pour les usines sidérurgiques d’ArcelorMittal de France, Belgique et Luxembourg. À la baisse, les produits agricoles subissent des pertes avec un recul de 1 % à 12 Mt en raison de l’utilisation du soja européen dans l’alimentation animale.
Les vracs liquides enregistrent une hausse de 5,3 % et repassent au-dessus de la barre des 100 000 t. Après des baisses en 2009, ils s’affichent avec un meilleur score que celui de 2008. Un chiffre meilleur que les prévisions. Le port a prévu pour l’année 2010 des baisses de trafic en raison du coût important du raffinage en Europe de l’Ouest.
Les marchandises diverses ont largement participé à la bonne tenue des trafics de Rotterdam. Avec une progression de 16 % à 66 Mt, les différentes catégories de ce secteur sont toutes au vert. Les conteneurs augmentent de 18 % à 4,6 MEVP. Après un premier trimestre difficile, le trafic est revenu à des niveaux plus élevés notamment pour les trafics avec l’Asie. De plus, les boîtes destinées aux pays de la Baltique et la Grande-Bretagne ont aussi enregistré des hausses. Les autres diverses, notamment l’acier, se portent bien.