À fin mai, le port de Sète, géré par l’EPR Port de Sète Sud de France (région Languedoc-Roussillon), accuse une baisse de 13 % en trafic cumulé par rapport aux cinq premiers mois de 2009: 1,16 Mt en 2010 contre 1,35 Mt l’an dernier. Certes, il y a quelques points positifs au cours du 1er trimestre: + 43 % pour les marchandises diverses (+ 71 % pour la pâte à papier, + 90 % pour le bétail), + 60 % pour le trafic de voitures (Renault, Hyundai et Toyota). Côté passagers, le trafic fait un bond de 73,1 % – et la nouvelle ligne de Grandi Navi Veloci entre Sète et le Maroc doit être lancée à la rentrée.
Mais les principaux trafics accusent le coup. Au cours du 1er trimestre, les hydrocarbures et le diester ont ainsi chuté de 16 % (contraction de la demande, avec faible rotation des stocks), les vracs solides de 30 %, le fluvial de 30 % (moins de tourteaux, avec une chute de 67 % en avril). La chute des hydrocarbures et biocarburants s’est, elle aussi, aggravée en avril (− 56 % par rapport à avril 2009). Concernant la chute des vracs solides, Arnaud Rieutort, directeur commercial, explique: « Cette filière est victime de la concurrence du colza et tournesol et des problèmes logistiques au Brésil… Les graines métropolitaines sont privilégiées. De plus, la grève de la SNCF a impacté les approvisionnements. »