Transport de Mox vers le Japon

Article réservé aux abonnés

Arrivé dans le port de Cherbourg le 7 avril dans la nuit, le Pacific-Heron, de la compagnie britannique PNTL, est reparti le lendemain à 18 h 35 avec à son bord 16 Mt de Mox. Une cargaison de combustible nucléaire recyclé par Areva et destinée à alimenter deux centrales nucléaires japonaises et à fournir de l’électricité à 3,2 millions de japonais durant quatre ans. Le chargement du navire s’est déroulé sans encombres mais sous la protection d’un imposant cordon de sécurité. Les militants antinucléaires de Greenpeace n’avaient en effet pas manqué de dénoncer ce nouveau transport nucléaire entre la France et le Japon. Une des raisons pour laquelle Areva avait assigné Greenpeace en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Cherbourg. De quoi interdire les militants d’approcher à moins de 100 mètres du convoi. Toute infraction à la règle devait être sanctionnée par une amende de 75 000 €.

Le Pacific-Heron fait actuellement route vers le Japon qu’il devrait atteindre au terme d’une traversée de deux mois et demi. Il navigue sous la protection d’un autre navire de la PNTL, le Pacific-Pintail. Les deux navires à double coque embarquent à leur bord des hommes des forces spéciales britanniques, armés et entrainés pour répondre à une attaque terroriste. « Nos navires naviguent toujours en couple. Chacun d’entre eux est capable d’assurer sa propre protection mais aussi la protection du navire qu’il accompagne », explique Paul Harding, le représentant en France de la compagnie PNTL.

Les Ports

Port

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15