Le port a réalisé un trafic de 107 Mt au premier trimestre, soit une hausse de 14 % en un an.
Des augmentations ont été enregistrées dans les ferrailles et minerai de fer, produits pétroliers, autres vracs secs et liquides, conteneurs et trafic roulier. Le pétrole brut, le charbon et les produits agroalimentaires ont baissé.
Les vracs secs ont progressé de 15,9 % à 20,1 Mt. La hausse de 76,7 % des entrées de ferrailles et minerai de fer à 9,4 Mt correspond à l’utilisation croissante des hauts-fourneaux, laquelle devrait atteindre 80 % de leur capacité cette année. Toutefois, la fermeture d’un haut-fourneau à Liège entraînera une perte de trafic de plus de 2 Mt/an. Le trafic de charbon à coke a progressé également. La demande de charbon à des fins énergétiques a augmenté mais moins que le laissait prévoir la rigueur de l’hiver. En effet compte tenu des droits plus stricts d’émissions de CO2, il est moins cher de brûler du gaz naturel que du charbon. Les autres vracs secs (minéraux, matériaux de construction et biomasse) ont augmenté de 31,6 % à 2,7 Mt, par suite de la reprise de l’activité des industries chimique et sidérurgique. Cependant, celle du bâtiment continue de stagner. Le trafic des produits agroalimentaires a diminué de 32,3 % à 1,4 Mt, en raison des bonnes récoltes en Europe en 2009-2010. En outre, l’interruption temporaire des importations de soja d’Argentine a été compensée par les achats de graines de colza en Europe.
Les vracs liquides ont augmenté de 11 % à 54,7 Mt. Le trafic de pétrole brut a diminué de 0,8 % à 24,7 Mt. Mais celui des produits pétroliers a crû de 30,1 % à 21,9 Mt, par suite de la fermeture de raffineries en Europe et d’une grande demande asiatique. En outre, les produits pétroliers venaient en grande partie d’entrepôts flottants et ont été réexportés après traitement à Rotterdam. Les autres vracs liquides (produits chimiques de base, huiles végétales, graisses et jus de fruits) ont progressé de 7 % à 8 Mt, par suite de la demande accrue de l’industrie.
Les marchandises générales ont crû de 18,3 % à 32,1 Mt. Le trafic de conteneurs a grimpé de 21,3 % à 26,6 Mt et de 16 % à 2,6 MEVP. Cette situation est en grande partie favorisée par le trafic avec l’Asie, car celui intra-européen, essentiellement avec la Grande-Bretagne, est moindre. Le trafic roulier, concentré également sur le Royaume-Uni, a également baissé de 7,5 % à 4 Mt. Enfin, le trafic des autres marchandises diverses a augmenté de 0,6 % à 1,4 Mt. La demande européenne a été couverte par la production locale de fer et d’acier, qui en représente environ la moitié. Enfin, le trafic intercontinental n’a pas encore repris.