Certes, les trafics tous modes du Port rhénan de Colmar ont progressé d'environ 10 % en 2009 (1,55 Mt), portés principalement par la hausse des trafics fluviaux (+15 % à 600 000 t) et routiers (+19 % à 660 000 t). Des résultats qui s'expliquent par l'augmentation des trafics de céréales et de graviers, des trafics non manutentionnés par le port. En matière de conteneurs, les acheminements par voie d'eau ont bondi de 172 % (3 800 EVP), car « notre principal client, l'industriel Alcan, a réduit sa consommation d'aluminium neuf au profit de l'aluminium recyclé qui transite plus facilement par voie d'eau », précise Marc Lagarde, responsable d'exploitation du Port rhénan. Néanmoins, ce dernier s'inquiète de la chute des trafics ferroviaires : - 36 % depuis 2007 (283 000 t) : « La SNCF a annoncé qu'elle se désengagerait progressivement pour laisser émerger des opérateurs ferroviaires de proximité. » Le responsable d'exploitation pointe également la diminution des trafics manutentionnés en direct par le port rhénan. Une baisse qui porte à 30 % les pertes de chiffre d'affaires au cours de ces deux dernières années. Et janvier 2010 n'a pas démarré sous les meilleurs auspices : -30 % du trafic ferroviaire et -5 % du CA par rapport à janvier 2009.
Pré et post acheminement
Situation préoccupante au port de Colmar
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