Au port de Concarneau, le laisser-faire (de l'État) dans l'entretien des profondeurs s'est traduit par un envasement qui menace l'activité navale en neuf et en réparation. Le port peut recevoir des navires de 116 m de long, de 18 m de large et de 6 m de tirant d'eau. Ces unités ne peuvent accéder qu'au bassin du Moros où les hauteurs moyennes sont de 6 m au quai des chalutiers et de 5 m au quai de la réparation navale. L'accès au slipway et à l'élévateur est contrarié par un mètre de vase indésirable.
Pour rétablir la situation, il faudrait enlever 40 000 m3 de sédiments, opération qui coûterait près de 8 M¤. Propriétaire du port depuis 2007, le conseil général n'a pas actuellement les moyens d'un tel objectif, d'autant plus qu'il doit faire enlever davantage de sédiments encore dans le port de Loctudy.
Il a donc été décidé de financer une première tranche de 8 000 m3 relative au bassin du Moros, celui qui dessert les chantiers et, la cale sèche, une opération de 1,1 M¤ qui sera couverte par l'État à hauteur de 450 000 ¤. Cette année sera consacrée à une enquête publique et un appel d'offres. Le dragage sera réalisé en 2011. Les sédiments, qui sont pollués, seront séchés et envoyés sur un site terrestre agréé près de Quimper.