La Direction néerlandaise de la concurrence a rejeté les propositions de l'association des bateliers Crisisberaad Binnenvaart.
Celle-ci voulait procéder au désarmement de 12 % de la flotte fluviale du pays. Or, selon une étude de l'université Erasmus de Rotterdam, cela n'entraînerait qu'une légère hausse des taux de fret et ne limiterait pas la concurrence. Crisisberaad Binnenvaart n'a pas précisé comment elle pourrait aider les armements fluviaux, à part les économies réalisées sur les navires désarmés. De son côté, l'association European United Barge Owners (EUBO) a conseillé à ses adhérents de ne plus accepter des taux de fret de 3-3,80 ¤ par tonne de charbon destiné à l'Allemagne, mais d'exiger 2 ¤ de plus. En conséquence, davantage de navires seront sans emploi immédiat. Mais, une fois l'effectif de 100 navires inactifs atteint, les entreprises charbonnières devront payer des taux plus élevés. Environ 120 000 t de charbon à destination de l'Allemagne sont proposées chaque jour à environ 180 navires, dans les ports d'Anvers, de Rotterdam et d'Amsterdam. De leur côté, les armements de porte-conteneurs se sont assurés des taux de fret plus élevés sur une base de volontariat, en ralentissant la vitesse de leurs navires et en en désarmant certains.