Depuis des années, le problème des temps d’attente des routiers pour pénétrer sur le terminal conteneurs de Mourepiane empoisonne régulièrement l’activité. La convention que viennent de signer la société de manutention Intramar et le GPMM apporte une solution. Elle prévoit la coordination du contrôle aux accès dans la zone enclose des Bassins Est du port de Marseille-Fos et dans le terminal à conteneurs de Mourepiane avec l’utilisation d’un titre de circulation unique. Pour cela, Intramar et le GPMM échangeront en temps réel l’ensemble des données nécessaires à l’élaboration et à la gestion des titres de circulation des nombreux personnels permanents ou temporaires devant se rendre sur le terminal à conteneurs de Mourepiane. « L’emploi de la technologie RFID (Radio Frequency IDentification) a été privilégié pour garantir l’équilibre entre les besoins de sûreté de plus en plus prégnants et le maintien de la fluidité du trafic marchandises », indique le GPMM. Il convient de noter qu’environ 300 chauffeurs routiers accèdent chaque jour au terminal conteneurs de Mourepiane en empruntant l’un des points d’accès portuaires.
Le système mis en place renforce le Code ISPS (Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires) et anticipe la mise en œuvre de nouvelles procédures de contrôle d’accès imposées au niveau national. Il permettra aux transporteurs routiers de bénéficier d’une simplification des procédures d’accès au terminal ainsi que d’une priorité d’accès pour la manutention des conteneurs. Les cartes d’accès seront fabriquées par le GPMM après accord d’Intramar. Un titre de circulation unique servira à la fois de titre d’accès et de rendez vous « Gate Express » (système automatisé de gestion des conteneurs basé sur la technologie RFID). « Après Intramar, qui a oeuvré de manière très active à la réalisation et à la mise en oeuvre de cette convention en se positionnant comme leader dans ce domaine, le GPMM ambitionne de la décliner sur d’autres terminaux avec comme seul objectif d’améliorer à la fois la sûreté du port et celle des installations portuaires », indique le GPMM, sans préciser si sa prochaine entrée dans le capital d’Intramar a facilité cette démarche commune.
