Les trafics du port de commerce de Brest ont dépassé pour la première fois les 2,8 Mt (2 815 821 t), soit une hausse de 1 % par rapport à 2008. Une progression notamment portée par une conjoncture favorable aux importations de matières agricoles selon la CCI. Les vracs solides agroalimentaires frôlent ainsi le million de tonnes, soit 16 % de plus à 988 370 t. « Les graines de soja (+ 84 % avec 561 615 t) et les graines et tourteaux de colza (respectivement 106 994 t et 143 156 t) forment des volumes significatifs », commentent les responsables portuaires. Les vracs solides agroalimentaires (huile de soja, colza et de palme) fléchissent de 4 % (152 281 t).
Deuxième poste important, les vracs liquides énergie restent stables (905 471 t). Si les pétroles raffinés perdent 1 % (841 028 t), les gaz liquéfiés grimpent de 4 % (55 139 t) et les biocarburants font leur première apparition (9 304 t). Une stabilité que l’on retrouve dans le trafic par conteneurs qui totalise 33 292 EVP. Notamment composées de viandes congelées, de pommes de terre et de poudre de lait, le trafic des marchandises diverses affiche 2 % de mieux (379 881 t). En revanche, les vracs solides non agro (ciment, clinkers, sable et ferrailles) chutent de 22 % (389 818 t).
Paquebots, l’année de tous les records
Sur la saison 2009, vingt paquebots, propriété de dix armements ont fait escale à Brest du 1er avril au 23 novembre, dont le mythique Queen-Mary-II de la Cunard. Fortes de 27 116 passagers et 11 624 membres d’équipage, ces escales ont ainsi généré 2,5 M€ de retombées portuaires, commerciales et touristiques. Affichant 54 % de progression en un an, Brest est devenu le premier port de la façade Atlantique en termes d’accueil de paquebots.
L’activité de la réparation navale reste dans la continuité de 2008. 32 navires sont passés dans les formes de radoub brestoises et 30 autres ont subi des travaux aux quais de réparation QR1 et QR4.
