La filière automobile espagnole en mal de ports

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L'Anfac, l'association espagnole des fabricants d'automobiles, vient de rendre publiques deux études portant sur l'évaluation de la logistique portuaire et du transport ferroviaire. Le premier document comprend un classement des ports qui place en tête celui de Santander, devant Sagonte et Tarragone. Ces trois ports obtiennent des notes jugées « satisfaisantes ». Les ports suivants de la liste (Pasajes, Valence puis, en sixième position ex aequo Barcelone, Malaga et Vigo) présentent en revanche des lacunes.

Le document fait remarquer qu'il n'y a pas d'accès ferroviaire aux terminaux de véhicules de Valence, Sagonte et d'Acciona à Barcelone. À Bilbao et à Malaga, ces accès existent mais ne sont pas utilisés car ils ne sont pas opérationnels. Le cas le plus significatif est celui de Bilbao : n'étant plus utilisé pour ce type de trafic, le port ne figure pas dans le classement.

L'Anfac évoque les déficiences communes à tous les ports : le manque de flexibilité en termes d'horaires pour faire face aux pics de production et aux variations de la demande. Le rapport demande une réduction des coûts à l'échelle de l'ensemble des ports espagnols.

Le document rappelle que des initiatives ont été prises depuis un an pour améliorer la situation mais qu'il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Le deuxième document livre un verdict sans appel à propos du transport ferroviaire espagnol. Celui-ci « ne répond pas aux besoins des fabricants, son coût est élevé et comparé à la route il offre moins de flexibilité ».

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