Les ports sud-africains ont une faible productivité mesurée en nombre de mouvements à l'heure, par rapport aux autres dans le monde.
Selon une enquête de l'Automotive Industry Development Centre sur l'impact de 17 ports sur leur environnement économique local, Durban arrive à la 11e place et Le Cap à la dernière. Le port japonais de Yokohama se trouve en tête. En outre, d'après le groupe General Motors South Africa, les droits élevés des ports sud-africains affectent sévèrement la compétitivité de l'industrie automobile locale, alors les coûts d'infrastructure des principaux ports du monde sont généralement à la charge des administrations centrales ou locales. En 2008, les constructeurs automobiles sud-africains ont exporté 57 % de leur production. Comme la plupart des composants sont importés, une partie considérable de chaque véhicule subit deux fois ces coûts.
D'autre part, le constructeur automobile japonais Nissan a transféré ses arrivages de voitures de Durban au port mozambicain de Maputo, où les droits sont moins élevés. De son côté, l'Association nationale des constructeurs automobiles d'Afrique du Sud (Naamsa) a prévenu les autorités portuaires que ses membres envisagent sérieusement le choix de Maputo pour leurs importations et exportations. Des négociations engagées avec l'organisme parapublic Transnet n'ont guère abouti.