Le président du GPM Dunkerque Port, Jean-Luc Vialla, le préfet du Nord Jean-Michel Bérard, le président du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais Daniel Percheron, et Jean Schepman, vice-président du Conseil général ont inauguré le Barreau de Saint-Georges, le nouvel accès au Quai à pondéreux ouest (QPO) le 8 octobre. Cet ouvrage entre dans le patrimoine ferroviaire du GPM de Dunkerque, qui compte 200 km de voies. Il n'est qu'une phase d'un programme ferroviaire de 90 Me inscrit au plan stratégique du GPM. Un plan qui ne trouvera son sens que si l'itinéaire Lille-Dunkerque-Calais autorise tous les gains de productivité.
Le QPO au meilleur de son activité a généré jusqu'à une quinzaine de trains par jour avant la crise. L'avenir du terminal et ses besoins en desserte ferroviaire reposent d'une part sur les choix des grands opérateurs de l'énergie, notamment EDF et E.ON, et sur le choix d'ArcelorMittal quant à ses approvisionnements futurs en minerais et charbons.
Quatre opérateurs ferroviaires, la SNCF et sa filiale VFLI, Euro Cargo Rail (ECR, groupe DB), Veolia Cargo France (groupe Eurotunnel) desservent les clients du port. La création d'un opérateur ferroviaire de proximité intéresse tant le port que les élus régionaux.
Le barreau en bref
Cette voie ferrée de 7,4 km réalise une jonction directe entre le QPO et la voie Calais-Dunkerque. Trois maîtres d'ouvrage l'ont réalisé : le GPM Dunkerque Port pour la voie elle-même, le Département du Nord pour les trois ponts routiers, et RFF pour la modernisation de la signalisation ferroviaire sur la voie ferrée Dunkerque Gravelines. En seconde phase, l'électrification évitera les changements de machine, ce qui suppose aussi l'électrification de la voie Dunkerque-Calais.
La première phase a coûté 23,6 M¤, financés par l'Union Européenne (Feder) pour 7 M¤, la Région Nord-Pas-de-Calais pour 7 M¤, le Département pour 4,1 M¤, l'État pour 3,5 M¤, et le GPM de Dunkerque pour 2 M¤.
