Les entreprises de manutention bordelaise et le Grand port maritime de Bordeaux (GPMB) ont signé le 2 juillet un protocole pour la reprise des outillages sur les sites de Bassens aval, Bassens amont et Le Verdon.
Le capital de la SAS (qui doit être créée après validation de la commission nationale d'évaluation des outillages portuaires) se répartit entre Sea Invest (65 %), Balguerie (15 %) et GPMB (20 %). Le port détient une minorité de blocage. La société doit reprendre les 22 grutiers, seize dépanneurs et sept chefs d'équipes ou contremaîtres qui travaillent sur les outillages. La maintenance des appareils transférés à la SAS sera assurée par le port pendant sept ans : pendant trois ans dans le cadre d'un forfait pièces et main-d'oeuvre puis sous réserve d'un bilan économique de l'offre entre le GPMB et la SAS. L'avis de la commission nationale d'évaluation des outillages portuaires sera rendu à l'automne.
Reprise d'activité en vue au Verdon
À l'arrêt depuis le 24 juin, l'avant-port du Verdon pourrait à nouveau accueillir des navires. Une expertise sur les portiques avait permis d'identifier des défaillances sur les avant-becs. Une contre-expertise, menée le 6 juillet, conclue à « la moindre gravité des désordres supposés sur le portique 202 », avec confirmation le 8 juillet par le premier bureau de contrôle. Selon le Port de Bordeaux, pour l'autre engin, la contre-expertise a recommandé « la mise en oeuvre de modes opératoires modifiés pour les interventions en cours. (...). On peut prévoir une remise en service des engins dans un délai court ».