Des ports belges, Zeebrugge a su le mieux résister à la récession qui marque les trafics maritimes. Son bilan semestriel était de 20,5 Mt, en baisse de 3,8 %. La prestation la plus remarquable se situe dans le domaine des trafics conteneurisés, qui a atteint 10,9Mt, en hausse de 4 %. En EVP cela représentait 1 030 000 EVP, soit 65 000 EVP de moins par rapport à la période correspondante de l'année précédente. Ce dernier recul s'explique par les changements intervenus dans le repositionnement de conteneurs vides. Toutefois, une distinction s'impose entre trafic conteneurisé traité en lolo (58 % du volume) et trafic conteneurisé traité en roro. En deepsea Lolo, la baisse a été de 1 %, de 2 % dans le shortsea (feeder). Par contre en roro, le trafic des conteneurs a chuté de 14 %, conséquence de la récession au Royaume-Uni. Dans le domaine des conteneurs Zeebrugge a bénéficié d'une seconde escale directe du FAL 3, CMA CGM augmentant ses activités, tandis que MOL a inauguré un nouveau service sur la COA. Les mois de mai et juin ont effacé les tendances négatives du premier trimestre.
Dans le secteur des trafics de voitures, Zeebrugge accuse de plein fouet la crise de l'industrie automobile. À la fin juin, ce trafic portait sur 601 280 unités, en recul de 47,1 %. Quant aux trafics rouliers, l'impact de la situation économique au Royaume-Uni s'est fait sentir : 4,2 Mt (-33,8 %). Côté vracs, les pondéreux secs ont enregistré une baisse de 13,7 % à 886 880 t, seuls les vracs liquides s'étant inscrits à la hausse avec 4,1 Mt (+38 %).