Les armements concernés devront se regrouper en pools, qui devront réduire leurs coûts de fonctionnement et s'efforcer d'adapter leurs navires à la demande. Chaque proposition sera examinée de façon individuelle. Toutefois, les banques tenteront d'éviter les faillites par vente forcée de navires. Déjà, 5 à 10 % des armements ont demandé un report de leurs échéances.
Tout le secteur fluvial se trouve dans une situation difficile en raison de la chute de 20 % à 50 % des trafics, selon leur catégorie, et sans perspective de reprise dans un proche avenir. Concernant le minerai de fer, les charbons et produits sidérurgiques les trafics sont de 40 à 50 % inférieurs à ceux de 2008.
De son côté, la commission de la navigation sur le Rhin a entrepris des discussions avec la Commission européenne sur le report de deux ans de la mise en oeuvre de nouvelles exigences techniques pour les navires fluviaux. L'investissement supplémentaire nécessaire, que les banques ne souhaitent guère financer, peut être important pour les unités plus anciennes.
