L'Union Portuaire Rouennaise (UPR) a tenu son assemblée générale annuelle, sous la présidence de Philippe Dehays. Ce fut l'occasion de faire le point de l'activité de l'Union et de l'évolution de l'important dossier de la mise en oeuvre de la réforme portuaire.
Pierre-Marie Hébert, directeur de l'UPR, a souligné que l'année passée avait été marquée bien sûr par le dossier de la réforme portuaire qui a vu la mise en place à Rouen des nouveaux organes de gouvernance. Il a souligné que, comme dans les autres ports, des mouvements sociaux ont affecté le port, « pas très spectaculaires, mais très pénalisants ». Autre dossier essentiel de l'année passée, la mise en place de la nouvelle informatique communautaire avec le programme AP+. Le directeur souligne que « la mise en oeuvre ne s'est pas trop mal passée et qu'aujourd'hui, le système a atteint sa vitesse de croisière ». L'arrivée d'AP+ a nécessité beaucoup d'heures de formation des personnels, ce qui explique un bond de 53 % des heures de formation prodiguées dans le cadre de la formation continue par l'organe idoine de l'UPR. Ce dernier a également assuré ses stages de formation première : 21 stagiaires « agent supérieur en transport maritime », 12 ouvriers portuaires, 12 aides-déclarants et 12 contrats de professionnalisation pour deux entreprises.
À la demande du président Philippe Dehays, Walter Schoch, président des manutentionnaires rouennais, a donné quelques indications sur l'évolution du dossier de la réforme. Actuellement, la phase de négociation porte sur les équipements, avec tous les aspects que cela peut comporter : prix, conditions de maintenance, convention de terminal, etc. Walter Schoch rappelle que la loi donne trois mois pour mener ce dossier. « C'est compliqué et difficile. On espère tous arriver au bout de nos négociations ». Il ajoute que Rouen est « sans doute le port dans lequel la mise en oeuvre est le mieux menée. C'est difficile, mais nous sommes sur la bonne voie ».
Jean-Claude Cornier