À l'occasion de son assemblée générale qui s'est tenue le 4 juin à Brême, le groupe de manutention allemand BLG a dressé un bilan des premiers mois de l'année. « En quelques mois, le commerce mondial a sévèrement décliné. En tant qu'opérateur portuaire logistique, nous sommes particulièrement affecté depuis que la globalisation a été notre moteur de croissance », a expliqué Detthold Aden, président-directeur général de BLG. Tous les secteurs d'activité du manutentionnaire sont touchés. L'automobile, en premier lieu, mais aussi les pièces détachées automobiles et le conventionnel subissent de fortes baisses. « Néanmoins, précise un texte du manutentionnaire, tous les emplois seront préservés dans l'entreprise. » Une garantie d'emploi que le groupe attribue à la diversification de ses activités et à son expansion géographique.
Dans ce contexte difficile, le p-dg du groupe reste confiant. « La crise ne va pas affecter le développement des ports en permanence. » Le trafic maritime représente encore 99 % du commerce mondial. Face à la crise, BLG optimise ses procédés et revoit ses coûts de structure. Le groupe précise que les investissements prévus sont revus à la baisse, « mais sans que cela n'affecte les investissements stratégiques pour les agrandissements de terminaux et dans le réseau », indique BLG.
En 2008, BLG a réalisé un chiffre d'affaires de 962,6 Me, en hausse de 8,2 %. BLG a investit 170,7 Me en 2008, soit une enveloppe en progression de 40 %.
