Après des semaines très perturbées sur les quais du port de Nantes/Saint-Nazaire, une grève de 8 jours et un blocage des terminaux du port ligérien, un accord a été trouvé, le 14 mai, avec la CGT. Il a été jugé conforme par le secrétaire d'État aux transports, Dominique Bussereau, contrairement au précédent.
Dans le cadre de la loi du 4 juillet, portant sur la réforme portuaire, et la mise en place d'un projet stratégique, cet accord fixe le mode de détachement des personnels et des activités de manutention vers le secteur privé. Il prévoit de détacher les personnels d'exploitation, 85 grutiers, 49 dépanneurs et 20 agents de maîtrise, dans un groupement d'opérateurs. Les 140 personnes de la maintenance interne pour les engins de dragage et de servitude, les écluses, les formes, etc, devraient rester dans le giron du port.
Les 30 membres du Conseil de développement du port, une assemblée consultative rassemblant des représentants des entreprises, des personnels, des collectivités territoriales, des associations de protection de la nature, ont donné « un avis largement favorable » à cet accord, en le validant le 29 mai.
Dernière étape à franchir avant la mise en place de la nouvelle politique du port : la validation du projet stratégique par le Conseil de surveillance, chargé de la stratégie du port. Il se réunira le 12 juin afin de se prononcer sur ce projet stratégique.