Le port a réalisé un trafic de 16,41 Mt en 2008, soit une hausse de 2,8 % en un an.
Selon la Kenyan Ports Authority (KPA), le trafic de conteneurs a crû de 5,2 % à 615 733 EVP, résultat acceptable vu le contexte économique et la violence postérieure aux élections présidentielles en 2008. En outre, le trafic des pays enclavés (Ouganda, Rwanda et Burundi) passant par Mombasa a atteint 4,87 Mt (+10,2 %). À lui seul, l'Ouganda représente 75,9 % du total. Enfin, 22 compagnies maritimes desservent le port de Mombasa.
Par ailleurs, KPA a notifié le contrat d'étude d'un second terminal et indiqué que les plans d'un terminal de gaz de pétrole liquéfiés sont en phase terminale. Le système informatique d'exploitation Kwatos permettra de transformer Mombasa en « e-port » d'ici à 2010. Les marchandises sont livrées 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. La nouvelle tour de contrôle est équipée des plus récents moyens de communications maritimes et un système de régulation de trafic a été commandé. KPA a annoncé un programme d'achats pour 2009, portant sur une pilotine, des portiques, des grues sur pneus, des reachstackers et une grue portuaire mobile. Le secteur privé participe à l'établissement de plusieurs gares de fret, à savoir des entrepôts pour conteneurs débarqués directement du navire.
L'impact de la piraterie
Les attaques de pirates dans le golfe d'Aden pourraient avoir un effet négatif sur la croissance du trafic de Mombasa, car de plus en plus de navires passent par le cap de Bonne Espérance. Selon Gilbert Lang, président du Kenya Shipping Council, un transit plus long se répercutera surtout sur les horaires des navires et le dédouanement, qui pourraient allonger les délais de livraison des marchandises. « Nous sommes en concurrence avec Durban. Certains de nos chargeurs pourraient choisir les ports d'Afrique du Sud et un acheminement final de leurs marchandises par voie ferrée », a-t-il conclu.