Les bateliers néerlandais poussent à la baisse les taux de fret sur le Rhin à des niveaux jamais atteints depuis des décennies.
Ils espèrent ainsi récupérer le peu de cargaisons disponibles. En outre, de nombreux navires restent inemployés pendant les week-ends. Des entreprises artisanales risquent de faire faillite, notamment celles qui ont investi dans un navire neuf. Les suggestions de coopération entre armements fluviaux ne rencontrent aucun écho.
De son côté, Jens Schwanen de l'organisation Bundesverband Binnenschifahrt note une situation similaire en Allemagne. Toutefois, selon lui, les armements pourront survivre quelque temps, grâce aux bénéfices engrangés les années précédentes.