L' « axe offensif » du plan stratégique 2009-2013 de Dunkerque détaillé ce 22 avril par le directoire du GPM, composé de Martine Bonny, Pierre Joly et Stéphane Raison, repose en grande part sur deux décisions relevant des industriels : EDF en ce qui concerne le terminal méthanier, une décision attendue pour la fin de cette année, et ArcelorMittal pour la construction d'un terminal vracs qui nécessite le creusement du bassin de la Baltique. Il n'existe pas de date pour cette seconde décision. Les deux projets dépassent le cadre du plan 2009-2013. Le terminal méthanier, 110 M¤ à la charge du seul GPM, ne sera pas mis en service avant 2014. Le terminal vracs Baltique n'est pas attendu avant, au mieux, 2016. Quant à la construction d'un second terminal à conteneurs sur la rive ouest du bassin du Pacifique, le prolongement nord-sud du bassin de la Baltique, elle est évidemment subordonnée au destin du terminal vrac.
Ce dernier serait d'abord le hub européen d'ArcelorMittal, tout en étant mis à disposition d'autres clients intéressés. Le sidérurgiste poursuit deux objectifs. D'une part, abaisser les coûts de réception de pondéreux de son usine dunkerquoise, la plus puissante en Europe, en recevant les plus grands vraquiers en service aujourd'hui. D'autre part, servir en feedering, depuis Dunkerque, ses usines moins bien loties en eaux profondes. Aucune décision ne sera prise à court terme.
