Le trafic automobile subit de plein fouet la crise économique. Dans toute l'Europe, les constructeurs annoncent des réductions de production. Le manutentionnaire allemand BLG est à contre-courant de cette tendance. Sur les trois premiers mois de l'année, le trafic a augmenté. En janvier, le trafic est demeuré stable sur les trois premières semaines. Dès la fin du mois, la reprise s'est fait sentir puis confirmée en février pour dépasser les trafics de l'année passée en mars. « En Allemagne, le gouvernement accorde une prime à la casse pour l'achat d'une voiture neuve », explique un responsable de la communication du manutentionnaire.
Ainsi, au mois de mars, le terminal de Duisbourg, situé le long du Rhin, a enregistré un doublement de son trafic par rapport à l'année passée. « Nous avons enregistré des hausses de trafic sur des marques comme Skoda, Renault, Fiat et Peugeot », continue le responsable de BLG. Pour faire face à cette nouvelle demande, le manutentionnaire a aligné de nouveaux services ferroviaires. Les cinq trains hebdomadaires qui relient normalement la plate-forme intérieure aux ports maritimes de Bremerhaven ont été remplacés par une fréquence de deux à trois trains quotidiens. De plus, depuis le début du mois de mars, le manutentionnaire a mis en service un service fluvial avec une unité pouvant emporter de 250 véhicules à 500 véhicules par voyage.
Face à cet accroissement de trafic, le manutentionnaire a embauché. « Habituellement 70 personnes travaillent à Duisbourg. Au cours des dernières semaines ce sont une centaine d'employés qui travaillent sur le terminal pour éviter toute congestion. »
En 2008, le terminal automobile de BLG à Duisbourg a traité 57 000 véhicules pour la plupart des véhicules neufs ou des premières mains reconditionnées pour la revente. Il dispose de 177 000 m2.