Premier trimestre maussade pour le port de Sète : baisse de 20 % du nombre d'escales (396 cette année) et de 9,6 % en volume taxable. « Il y a l'effet de la crise, notamment sur les trafics de ciment et d'engrais », analyse Jean-Loup Bertret, directeur de l'Etablissement Public Régional Port de Sète-Sud de France. Côté passagers, les liaisons vers le Maghreb font grise mine : - 38 % (26 000 passagers contre 42 000 en 2008). « La grève de la Comanav et des arrêts techniques de navire expliquent ce net recul. » Point positif : le volume de marchandises connaît une embellie de 17 %, « surtout grâce aux produits pétroliers, avec un effet de reconstitution du stock ». Et l'avenir s'annonce sous de meilleurs auspices, avec l'extension du terminal conteneurs et la création d'un terminal fruitier (500 000 palettes dès 2013), par l'opération italien GF Group ainsi que la réalisation d'un nouveau quai. « Avec ce seul projet de GF Group (rendu public fin février, ndlr), l'activité du port augmentera de deux tiers », annonce Jean-Loup Bertret.
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